17 novembre 2007
La maison en pierres
Il manque simplement les cigales, l'odeur des pins, la chaleur du soleil...
Même si on est de moins en moins nombreux autour de la grande table, que ce sont des images tristes qui me viennent à l'esprit dans le jardin de la faysse, que le chemin des mimosas est envahi de ronces, que les murs sont noirs d'humidité, que la magnanerie est vide et sent la poussière, que ses cendres sont là, mélées à la Terre.
Malgré les larmes parfois dans les yeux de la grand mère, malgré les morceaux du tobogan qui partent en fumée dans la grande cheminée, malgré le vide de la danseuse qui tourne seule dans sa bouteille de verre.
Même si le temps qui passe m'éloigne toujours un peu plus de lui.
Je souris.
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