31 août 2008
Cette nuit là
Cette nuit là, j'avais l'impression de tisser de la dentelle, entre rêves flous et brefs réveils, entre conscience et néant, lutte,
et abandon.
(la sombre lumière d'une nuit sans lune, qui vient d'on ne sait pas trop où. Adaptation visuelle, ou ouverture de l'iris? mes cours de bio me reviennent beaucoup dans la nuit)
Et à chaque fois que j'ouvrais les yeux, le ciel était un peu plus clair.
(une alarme de voiture dans le parking en bas, et le grondement de la machine qui tasse le sable sur la plage)
(une alarme de voiture dans le parking en bas, et le grondement de la machine qui tasse le sable sur la plage)
J'ai eu envie un moment de rester éveillée, « pour que le matin n'arrive pas trop vite »,
(que je suis con d'avoir dit ça, mais c'est exactement ce que j'ai ressenti)
pour garder encore un peu cette chaleur contre la paume de ma main gauche aussi.
(et puis la droite, et la gauche, et encore la droite,
je me retourne beaucoup la nuit)
Mais j'ai sombré encore,
et,
goutte
après
goutte
(de sommeil),
le matin est arrivé.
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