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Numéro 604
22 février 2008

Radiohead - Everything in its right place Bon,

Radiohead - Everything in its right place

 

Bon, voilà, on y est. Il est dépassé ce cap. 
Une limite étrange, que je suis peut être seule à avoir. 
Après quelques nuits trop courtes, quelques soirées trop longues, quelques matinées trop dures.
Maintenant je me pose plus de questions, je suis juste à fond dans tout ce que je fais. 
Ça me ferait presque peur parfois, cette impression de ne plus contrôler.
Je suis simplement lancée. C'est peut être ça dépasser ses limites. Tant que le résultat est là pourquoi pas. 
La sensation de brûlure est vite oubliée. Et mes cernes me passeront. 

Des fois je me dis que c'est dans cet état que je me sens le mieux. Quand la fatigue s'accumule, que je dis des tas de conneries; quand j'ai pas peur, que je me fais confiance; quand je sais dire merde et claquer la porte, que je me prend des fous rires en série, que je pleure de bonheur pour un seul mot gentil. Quand la vie a ce goût plus épicé, et même un peu amer sur la fin. 

Quand les gens ont ce petit regard étonné en me voyant réagir, parce qu'ils ne m'ont jamais vu comme ça. Puis un petit sourire.

J'ai l'impression de me découvrir un peu plus dans ces moments là. 
Et puis c'est peut être là que tout marche le mieux, là où je cherche et où je trouve, là où je comprend un tas de choses, rien qu'en les ressentant parfois. A l'instinct. 
Ça fait du bien de ne pas se poser de questions. Peut être aussi à du début de migraine qui me raidit le cou et m'enserre les temps. Ou bien du verre de porto à côté de l'ordinateur et de la cigarette qui se consume entre mes lèvres. 
Mais je fais pas que des conneries dans ces moments là.
C'est comme si j'étais à la bourre, obligée de courir à côté du train parce que je l'ai loupé, mais j'arrive quand même à me maintenir à sa hauteur. Et j'ai pas le temps de réfléchir, je cours de toutes mes forces pour qu'il ne me dépasse pas. 
Au lieu de me laisser bêtement conduire comme d'habitude. 
Et je me sens juste à la limite, tout me paraît tellement plus clair, plus net, et pourtant il suffirait de presque rien pour que je sois complètement dépassée, que tout se mélange une fois de plus. Faut rien lâcher.
Encore quelques jours, et puis tellement d'autres après. On va y arriver...

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